Activism: A Category for Theorizing Learning

Abstract

In the continued efforts of rethinking science education, activism has been proposed as a context for learning science. In this article, I go one step further. I propose activism as a theoretical category as an extension of the category of activity that forms the heart of cultural-historical activity theory. Much more so than the ambiguous English term activity, which conflates two very different concepts that its originators had created in German and Russian, activism returns our curriculum theorizing to Karl Marx’s 11th thesis on Feuerbach, which states that it is not the understanding of the world that matters but its transformation. True, practical understanding is the result of the (ideal) reflection of the process and product of materially transforming the world. That is, activism implies not just knowing something abstractly but being able to concretely and knowledgeably bring knowing to the problems at hand. In concluding, I show how activism is connate with an ethics of care more typical of the ways in which the First Peoples of Canada related to their world.

Résumé

Les efforts continus pour repenser l’enseignement des sciences ont conduit à proposer l’activisme comme contexte pour l’apprentissage scientifique. Dans cet article, je vais encore plus loin: je propose l’ activisme comme catégorie théorique qui élargisse la catégorie d’activité qui forme la base de la théorie de l’activité culturelle-historique. Beaucoup plus que le terme ambigu d’activité, qui réunit deux concepts fort différents en allemand et en russe, l’activisme renvoie notre théorisation sur les curriculums à la onzième thèse de Karl Marx sur Feuerbach, selon laquelle ce n’est pas la compréhension du monde qui importe mais bien sa transformation. La compréhension réelle et pratique est le reflet (idéal) du processus et du produit dérivant de la transformation matérielle du monde. En d’autres termes, l’activisme implique non seulement la connaissance abstraite d’une chose, mais aussi la capacité concrète d’appliquer cette connaissance à la solution des problèmes à affronter. En conclusion, je montre que l’activisme est intimement lié à une éthique de la préservation qui est beaucoup plus semblable aux modes d’interaction des Premières Nations du Canada avec leur milieu.