Abstrait
La fonction de modulation a son origine dans les communications radioélectriques. Un émetteur ne peut rayonner une onde électromagnétique que dans une portion limitée et généralement étroite du spectre, qui peut grossièrement être décrite comme une « fenêtre » fréquentielle de largeur Δƒ centrée sur une fréquence ƒ0, avec Δƒ ≪ ƒ0. Les messages à transmettre, qui peuvent être de nature analogique (par exemple la parole) ou numérique (par exemple le télégraphe Morse), sont représentés par des signaux n’occupant que le bas du spectre de fréquences. Le spectre du signal issu d’un microphone dans le cas de la parole ne s’étend pas au-delà de quelques kilohertz. Il en est de même du signal qui représente par une tension maintenue brièvement (Tit) ou plus longtemps (Tat) les deux éléments du « code » Morse, car la vitesse de manipulation de quelques dizaines de signes par seconde est très petite par rapport à la fréquence ƒ0 qui se mesure en centaines de kilohertz ou en mégahertz. Une autre utilité de la modulation est le multiplexage fréquentiel qui permet plusieurs communications simultanées sur un même support à large bande (câble ou fibre optique) aisément séparées du fait qu’elles occupent chacune une bande spécifique, disjointe de celle des autres.
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(2007). Communications numériques. In: Berrou, C. (eds) Codes et turbocodes. Collection IRIS. Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-287-32740-7_2
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