Abstrait
Ce chapitre présente un exemple d’application de la sociophysique à la description de l’agrégation des opinions des intervenants sur les marchés boursiers. Nous proposons un modèle simple qui permet d’obtenir un cours de bourse très éloigné de la valeur dite fondamentale, par un système d’itérations de décisions individuelles prises par des agents réunis au sein de groupes de taille paire ou impaire. Les opinions individuelles se combinent alors de manière telle que, selon certaines configurations psychologiques de marché, et selon la parité de la taille du groupe, le cours de bourse reflète la valeur dite fondamentale, ou bien s’en écarte... fondamentalement.
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Références
Voir par exemple Grossman [1976], Grossman et Stiglitz [1980], Hellwig [1980], Diamond et Verrechia [1981], Admati [1985], ou Vives [1995].
Ce modèle a été également appliqué à des contextes politiques, comme la prévision de résultats de référendums ou la propagation des rumeurs (Galam [2000, 2002, 2003]). Ce travail s’inscrit dans le domaine en plein essor de la sociophysique, qui aborde un certain nombre de questions sociologiques et politiques à partir de concepts et de techniques issus de la physique: voir Galam et Moscovici [1991], Oliveira et al. [1999], Ma [1976].
Voir par exemple Gul et Lundholm [1995].
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Galam, S. (2008). Valeur fondamentale et croyances collectives. In: Critique de la valeur fondamentale. Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-287-73070-2_6
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