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Die Union Française

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Dekolonisation

Part of the book series: Beiträge zur Kolonial- und Überseegeschichte ((BKÜ,volume 1))

  • 77 Accesses

Zusammenfassung

Da die Konferenz von Brazzaville die Beteiligung der Kolonien an der Konstituante befürwortet hatte, löste diese Frage keine weitere Diskussion aus; die Regierung setzte im September 1945 die koloniale Vertretung auf 63 Abgeordnete fest, nachdem sie den weitgehenden Vorschlag einer Kommission unter Vorsitz des Westinders Monnerville abgelehnt hatte. Mit Ausnahme der Vieilles Colonies wurden die Repräsentanten in zwei Wahlkörpern — Bürger und Nicht-Bürger — gewählt367; von den 63 Abgeordneten waren 38 Autochthone. Diese agierten meistens innerhalb der Linksparteien des Mutterlandes, die Algerier hingegen waren — da Ferhat Abbas und seine Freunde im Gefängnis saßen — durch gemäßigte Nationalisten (z. B. Dr. Bendjelloul) und zwei Kommunisten vertreten. Obwohl die koloniale Repräsentation zahlenmäßig keineswegs proportional zur Bevölkerung war, unterstrich sie doch den letztlich assimilatorischen Kurs des Neuen Frankreich: Mutterland und Kolonien (Indochina war an der Konstituante nicht beteiligt) sollten künftig eine Einheit bilden, und zwar auf der Basis der Gleichheit; die «sujets» wirkten mit an der Ausarbeitung der Verfassung, die auch den Status der Kolonien festlegen würde; Muselmanen konnten über den «statut civil français» mitsprechen. Deschamps hat die Entscheidung vom September 1945 mit dem 4. August 1789 verglichen, an dem das Feudalregime des Ancien Régime sein Ende gefunden hatte 368.

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Literatur

  1. Zit. Alfred Grosser, La IVe République et sa politique extérieure 1961, p. 27.

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  2. Das Wahlrecht war begreiflicherweise noch an bestimmte Voraussetzungen gebunden; in der AOF zählte man bei einer Bevölkerung von 17 Millionen 117 700 Wahlberechtigte.

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  3. Franz Ansprenger, Politik im schwarzen Afrika, 1961, p. 65. Hubert Deschamps, Méthodes et Doctrines coloniales de la France, 1953, p. 186.

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  4. Aus der umfangreichen Literatur nennen wir nur: Pierre Lampué, L’Union française d’après la Constitution, 1947;

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  5. François Borella, L’évolution politique et juridique de l’Union française depuis 1940, 1958.

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  6. So sagte der für Überseefragen wichtige Abgeordnete Boisdon in der Verfassungskommission: «Le but doit être d’éviter un fédéralisme qui pourrait aboutir à dissocier l’Empire. Une chambre fédérale entraînerait dans des voies inconnues et peut-être dangereuses.» Zit. Henri Culman, Union française, 1950, p. 79.

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  7. Juristisch war noch nicht klar, um was für ein Bürgerrecht es sich handelte, vgl. Lampue p. 11; Borella p. 40.

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  8. J. O. 11. 4. 1946, S. 1713.

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  9. Vgl. auch Senghors Aufsatz »Défense de l’Afrique noire« (abgeschl. 1. 5. 1945), in: Esprit Juli 1945. Trotz Brazzaville habe sich konkret noch wenig verändert, Afrika verlange für die Territorien mehr als eine nur konsultative Versammlung, zudem gleiches Recht in der Ernennung der Beamten, Abschaffung des Indigénats und der Zwangsarbeit. Diesen Forderungen ist die Konstituante im wesentlichen nachgekommen!

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  10. Ein Vertreter Madagaskars weist kritisch darauf hin: «Il ne saurait être question d’une union librement consentie, sans qu’au préalable soient remplies les conditions requises d’une adhésion libre et éclairée.» 11. 4. J. O., p. 1718.

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  11. Senghor als Rapporteur, p. 1714.

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  12. Vorbemerkung der Verfassungskommission Annexe 885, p. 851.

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  13. 11. 4. J. O., p. 1719.

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  14. Art. 50 des kommunistischen Entwurfes: «La république française proclame solenellement que seule l’application conséquente des principes de la démocratie aux peuples et aux populations des territoires d’outre-mer créera les conditions propices au développement rapide de ces peuples et populations vers un régime de liberté, dans une amitié féconde avec la nation française.» Annexe 20. Der Begriff der Liberté war hier bezeichnenderweise ambivalent!

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  15. 20. 3.1946, J. O., p. 932 f.

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  16. «Nous ne dissimulons pas notre désir de voir ce conseil de la communauté française évoluer peu à peu vers un organisme fédéral au fin et à mesure que les différentes assemblées de territoires se constitueront plus solidement. Un jour viendra où la représentation des territoires d’outre-mer (im Parlament)... pourra être supprimée et des fonctions non plus consultatives mais délibératives pourront être données au conseil de l’Union française. Ceci ne nous paraît pas possible pour l’instant...» Documents 1945–46 Annexe No. 444, p. 59 f. Mit einigem Recht konnte Pleven auf Lapie als einem Mitglied der SFIO und den Kommunisten Mercier hinweisen, die in Algier eine richtige Assemblée fédérale gefordert hätten. J. O. 11. 4., p. 1721.

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  17. 19. 4. 1946 J. O., p. 2065 f. Auch Coste-Floret hatte am 15. 4. das Zweikammersystem stark betont, p. 1846

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  18. 19. 4.1946, p. 2062.

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  19. Text bei Daniel Boisdon, Les institutions de l’Union française, 1949, p. 41–42, teilweise auch bei Borella p. 44.

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  20. Auch der Rapporteur Coste-Floret (MRP) mußte mit dem Hinweis auf den möglichen Statuswechsel betonen, der Entwurf »s’inspire beaucoup plus nettement de la conception fédéraliste« Documents II, 350, 295.

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  21. L’Action du Comité de L’Empire français. Principales interventions auprès des pouvoirs publics (Oct. 44-Mars 46).

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  22. P. 40.

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  23. 16. Juli 1945, p. 54.

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  24. Leitartikel des Chefredakteurs René Moreux in der 1. Nummer vom 17. 11. 1945.

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  25. 25. Jan. 1946, p. 101; Mit der Oberschrift: «La France ne traitera en Indochine qu’avec des interlocuteurs loyaux.»

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  26. 26. Jan. 1946, p. 75.

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  27. Claude Vion, Politique impériale et décentralisation, in: Marchés Coloniaux 26. 1. 1946, p. 77.

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  28. René Moreux am 27. April 1946, p. 389.

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  29. ders. Refaire la Constitution de l’Empire 4. 5. 1946, p. 411. Repenser toute notre politique coloniale et refaire la Constitution de l’Empire, 25. 5. 1946, p. 493 f.

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  30. Pour un statut de l’Union française, 13. 7. 1946, p. 689.

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  31. In der Nr. vom 1. Juni 1946. Das Manifest ist unterzeichnet von: Académie des Sciences coloniales, Comité de l’Afrique française, Comité de l’Empire français, Comité de l’Océanie française, Journal de la Marine marchande, Ligue maritime et coloniale, Marchés coloniaux.

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  32. 14. 9. 1946, p. 944.

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  33. Les partis et l’Union française, 10. Aug. 1946. Vgl. auch eine Eingabe des Comité de l’Empire français an Überseeminister Moutet vom 12. 3. 1946, in: L’action..., p. 87 f. «Le projet aboutirait, en effet, à exclure les Français des assemblées locales souveraines (!), et à introduire les autochtones dans la gestion de la souveraineté française. » Es folgt ein unsinniger Vergleich mit den Commonwealth!

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  34. Darüber Ansprenger, p. 69 f. Inhalt der Resolution der »Etats généraux« bei Devèze, p. 266. Hier heißt es u. a.: «L’accession à la citoyenneté française ne pouvait être une mesure d’ordre collectif, étendant obligatoirement à tous les habitants de l’Empire des droits, dont le plus grand nombre ne comprendrait ni le sens, ni la grandeur, ou que certains même écarteraient délibérément, mais un fait individuel largement ouvert à tous ceux qui sont en état d’en saisir la portée morale, sociale et politique... Les agitations provoquées par quelques évolués autonomistes considérés par on ne sait quelle ironie comme les représentants authentiques des populations d’Outre-Mer, alors qu’ils ne sont généralement que l’expression de féodalités du passé ou de tyrannies de demain, ne doivent pas faire oublier l’aspiration des masses autochtones à la paix française dans l’ordre et le travail. » Die Generalstände «émettent en conséquence le voeu que le Gouvernement français, qui a pour mission essentielle de garantir la pérennité des intérêts supérieurs du pays et de la civilisation dans les territoires de l’Empire français(!), y maintienne au-dessus des partis, des contingences locales et temporaires, le principe sacré de la souveraineté française.»

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  35. Eine gute Schilderung dieser recht komplexen Vorgänge bietet Boisdon, p. 33 f.

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  36. Ansprenger, p. 71.

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  37. J. O. 27. 8. 1946, p. 334.

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  38. J. O. 18. 9. 46, p. 3793.

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  39. Diese Schwenkung gut bei Deschamps, Méthodes et doctrines, p. 195.

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  40. P. 3791, 18. 9.

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  41. P. 3787.

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  42. P. 3817.

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  43. «... nulle part mieux qu’en France je n’ai senti la douceur de vivre... Personne ne demande à la France de partir. Nous avons besoin de la France... Les intérêts de la France, personne ne songe à les trahir.» p. 3820.

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  44. Yacine Diailo aus Guinea, p. 3814. Diallo geht sehr weit mit seinen Thesen: «Il faut espérer que l’Union française sera réalisée et que les territoires de la France d’outre-mer deviendront un jour des provinces françaises. Voilà à quoi nous rêvons.» Sissoko ähnlich p. 3820.

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  45. 27. 8. 1946, p. 3334.

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  46. Vgl. das Interview Ansprengers mit Lamine-Guèye. Ansprenger, p. 72.

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  47. Vor allem der Kommunist Angeletti am 18. 9., p. 3787 und Césaire p. 3797. Houphouet Boigny am 19. 9., p. 3849.

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  48. Text in: Von der Dritten zur Vierten Republik, Berner Quellen zur Neueren Geschichte 14/15, 1950, p. 130.

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  49. Den inneren Widerspruch betont vor allem Borella, p. 51 f. Lampué versteht die ganze Präambel als Zukunftsprogramm, p. 17.

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  50. Coste-Floret als Rapporteur versucht, die föderalistischen Elemente hervorzuheben und spricht von einem »ébauche d’assemblée fédérale« und einem »embryon du gouvernement fédéral«, 18. 9., p. 3786. Demgegenüber warnt Gaston Monnerville, der kurz darauf zum Präsidenten des Rates der Republik gewählt worden ist, davor, Versprechen zu machen und dann nicht zu halten. Es handle sich um »plus une facade qu’une réalité«. Excusez-moi de vous dire que nous avons déjà subi l’épreuve d’une assemblée consultative et que nous n’avons aucune envie de recommencer. Une expérience a suffi pour que nous ne voulions pas donner à une assemblée qui devrait apparaître à la métropole et aux populations comme un organisme définitif, comme le premier pas vers la réalisation de réformes tant sollicitées et tant promises, l’apparence d’un «ersatz» d’assemblée. Envoyez à l’Assemblée de l’Union des délégués métropolitains, dans des conditions qu’une loi organique ou une loi constitutionelle pourra déterminer, donnez à cette Assemblée pouvoir de traiter les questions, mais donnez lui vraiment le pouvoir délibérant et politique dont elle a besoin, sinon nous savons ce qui arrivera. Votre assemblée émettra des avis qui seront suivis ou qui ne seront pas suivis. Elle aura une tribune qui permettra à ses délégués d’outre-mer de poser des questions. Croyez-moi, mesdames, messieurs, si, les questions étant traitées à l’Assemblée de l’Union, des délibérations étant prises puis transmisses à l’Assemblée souveraine, celle-ci ne suit pas l’Assemblée de l’Union et laisse les textes dans des cartons verts, le malaise sera créé. Il ira s’aggravant. Une fois de plus, on dira — pensée injuste, mais qui se vérifie, hélas! dans les faits -: «La France a encore promis et n’a pas tenu. » Ne permettez pas qu’on dise cela. Voilà, à mons sens, ce qui paraît très grave dans le projet qui nous est soumis. (Applaudissements sur divers bancs à gauche et à l’extrême gauche) J. O. 18. 9., p. 3809. — Genau dies wird eintreffen! Dennoch behauptet Lampué: «Tout indique que le constituant a entendu donner une grande importance à cette assemblée. », p. 33.

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  51. L’Union française, 1950, p. 5.

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von Albertini, R. (1966). Die Union Française. In: Dekolonisation. Beiträge zur Kolonial- und Überseegeschichte, vol 1. VS Verlag für Sozialwissenschaften, Wiesbaden. https://doi.org/10.1007/978-3-322-98922-2_24

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